Chez Feat-Y, on ne sait toujours pas qui est arrivé en premier entre l’œuf et la poule. Cependant, nous sommes très sensibles au bien-être animal. Voilà pourquoi nous vous présentons Poulehouse, un nouveau mode de production d’œufs inédit en France grâce à la bienveillance de ses fondateurs, Fabien Sauleman, Sébastien Neusch et Élodie Pellegrain, les poules peuvent écouler sereinement de vieux jours. Depuis la création de Poulehouse en 2017, 75 000 poules pondeuses ont été sauvées de l’abattage, et 10 millions d’œufs ont été vendus ! Fabien Sauleman nous en dit plus. Feat-Y Comment a débuté l’aventure Poulehouse ? Fabien Sauleman Au départ, rien ne me prédestinait au monde de l’agroalimentaire, puisque je créais des applications mobiles. Ma réflexion a commencé en 2016. À l’époque, j’étais déjà végétarien et conscient de la souffrance animale. Ce sont les chiffres liés à la production d’œufs qui m’ont interpellé chaque année, 100 millions de poules sont tuées avant leurs 18 mois, parce qu’elles ne sont plus considérées comme étant aussi productives qu’au tout début de leur vie. Or, elles sont encore très jeunes et continuent de pondre des œufs tout au long de leur vie. Qui plus est, une poule peut vivre jusqu’à 10 ans ! De même, près de 50 millions de poussins mâles sont broyés ou gazés dès leur naissance, car considérés inutiles aux filières œuf et viande. Sans oublier les 30 millions de poules élevées en batterie… On a souvent entendu qu’il était impossible de sortir les poules de leurs cages. Des élevages tendent pourtant à s’en détacher aujourd’hui, mais ce n’est pas toujours pas assez. Feat-Y Ce sont pour toutes ces raisons que vous avez souhaité agir en créant un nouveau mode de production. En quoi consiste-t-il ? Poulehouse s’adresse aux éleveurs et leur propose une rémunération supérieure à celle du marché, s’ils s’engagent à ne pas vouer leurs poules pondeuses à un abattage prématuré. Une fois que le contrat est signé par les deux parties, nous avons le choix entre trois solutions pour permettre aux poules d’écouler de vieux jours heureux. Tout d’abord, elles peuvent être envoyées à La Maison des Poules », une ferme-pilote conçue par Poulehouse dans le Limousin. L’éleveur initial peut également les garder avec lui, ou bien elles peuvent être envoyées chez un éleveur spécialisé poules âgées » jusqu’à leur mort naturelle. Par ailleurs, nous pourrions prochainement créer une deuxième ferme en Bretagne. Poulehouse, c’est aussi une marque les œufs issus de cette démarche éthique sont vendus par boîte de six, bio ou de plein air. Feat-Y En parallèle, vous agissez également pour que les poussins mâles ne soient pas tués. Nous travaillons en effet avec la start-up allemande Seleggt, qui depuis 2019, met au point une technique de sexage in ovo ». Cela permet de détecter le sexe de l’embryon dans l’œuf au 9ème jour de couvage. Le but est de ne couver que les poussins femelles. Il faut avant tout savoir qu’une étude du comité scientifique Bundestag a démontré que l’embryon n’est capable d’interpréter la douleur qu’après le 13ème de couvaison. Cette technique est donc sans souffrance ! Au 9ème jour de couvaison, les œufs sortent de l’incubateur. Un bras robotisé pointe un laser sur la coquille de l’œuf fécondé, afin d’y percer un trou de 0,3 mm de diamètre. Une goutte de liquide allantoïde y est alors aspirée avec une pipette. Une goutte de réactif est ajoutée à cet échantillon pour connaître le sexe du poussin. Si le liquide change de couleur, cela signifie que le poussin est bien une femelle. La membrane de l’œuf se reconstitue d’elle-même en quelques heures. Lorsqu’ils sont repérés, les œufs mâles sont revalorisés en matière première à haute valeur protéique. Quant aux œufs femelles, ils sont replacés sous incubateur et éclosent au 21ème jour. Les poussins femelles partent alors pour les élevages Poulehouse. Les œufs des poules issues de cette technique sont ensuite estampillés Respeggt ». Une fois commercialisées, les boîtes Poulehouse sont distribuées en France et portent un sticker jaune, où est inscrit sans tuer de poussins mâles ». Fin 2020, plus de 15 000 poules Poulehouse étaient déjà issues de cette méthode ! D’ailleurs, depuis février 2020, nous nous sommes engagés à ce que l’ensemble de nos éleveurs partenaires soient issus de cette technique de sélection. Feat-Y Vous sensibilisez aussi les particuliers-consommateurs en leur proposant d’adopter directement des poules. Comment est-ce que ça se passe ? Nous avons lancé la plateforme » depuis juin 2020 ! Elle met en lien des particuliers et des éleveurs pour adopter une poule initialement destinée à l’abattoir. Rappelons qu’en plus de donner des œufs, les poules peuvent labourer vos terrains mais aussi produire des bons fertilisants naturels grâce à leurs fientes. Attention, cependant les poules à adopter ne sont pas issues de Poulehouse, puisque celles-ci ne partent jamais à l’abattoir. Si le particulier est intéressé par une adoption, la démarche est simple. Il suffit de réserver et de régler le nombre de poules souhaité, de sélectionner la date et l’horaire de rendez-vous à la ferme, puis d’aller les chercher. Depuis le début des confinements, entre 4 000 et 5 000 poules ont déjà été adoptées ! Feat-Y Depuis quelques temps, le bien-être animal a sa place dans l’actualité, avec les vidéos de l’association L24, et plus récemment avec l’interdiction à venir des animaux de cirque. Pensez-vous qu’assez d’actions sont prises ? Ce sujet prend de l’ampleur ! Il y a une prise de conscience de l’opinion, qui passe par de la bonne information et de la pédagogie. La force d’associations comme L214 est en effet de mettre au grand jour des faits qui ne sont pas connus. Le questionnement nourrit le changement ! Les consommateurs se demandent de plus en plus d’où vient ce qui se trouve dans leur assiette, et dans quelles conditions le produit a été fabriqué, ce qui, pour moi, prouve que le travail de sensibilisation est bien entamé. Côté politique, des avancées ont été faites pour les animaux domestiques, mais on a l’impression qu’il existe encore des animaux de seconde classe. Feat-Y Qu’espérez-vous pour Poulehouse d’ici les prochains mois ? On voudrait que chaque consommateur puisse trouver des œufs issus de Poulehouse à proximité de chez lui ! Voilà pourquoi nous souhaitons nous développer dans d’autres enseignes. Aujourd’hui, les œufs Poulehouse peuvent se trouver dans les rayons de Carrefour ou encore d’Intermarché. En parallèle, nous espérons également travailler avec des marques pour créer de nouveaux produits. Ils représentent 40 % de notre production ! Le dernier en date est notre fondant au chocolat qui ne tue pas la poule », en partenariat avec Franprix. Propos recueillis par Mélanie Domergue Infos Site internet Pour adopter une poule Page Facebook Compte Instagram ...
monpapi m'a demandé de tuer une poule du poulailler mais je sais pas comment faire donnay moi des iday - Topic comment tuer une poule ? du 23-05-2008 19:37:46 sur les forums de jeuxvideo.comD’un côté, 88 % des Français veulent voir les animaux d’élevage mieux traités. De l’autre, plus d’un milliard d’animaux terrestres sont exploités dans des conditions d’existence très difficiles et tués chaque année en France pour satisfaire à la demande en viande, œufs et laits. C’est le paradoxe de la viande », décrit par de nombreux chercheurs. Romain Espinosa, économiste de la condition animale et chercheur au CNRS, lui consacre un livre Comment sauver les animaux ? Une économie de la condition animale Ed. PUF, sorti en Espinosa, économiste de la condition animale. - DRUn livre qui entre en résonance avec l’actualité, alors que la Commission européenne vient de s’engager à présenter, d’ici à 2023, une proposition législative visant à interdire l’élevage en cage dans l’UE, l’un des symboles de l’élevage intensif, et que Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture, a annoncé dimanche l’interdiction du broyage des poussins mâles et la castration à vif des porcelets à partir de un tel écart entre notre souci des animaux et la manière dont nous les exploitons ? Comment faire advenir une société où l’exploitation animale serait l’exception, et non plus la norme ? Romain Espinosa répond à 20 les animaux d’élevage doivent-ils être la priorité du combat pour le bien-être animal ?Sans négliger les abandons [ par an] et les cas de maltraitance, les 60 millions d’animaux de compagnie en France sont majoritairement bien traités par leurs propriétaires et bénéficient d’un cadre législatif protecteur. Des lois, en France et en Europe, encadrent également l’utilisation des animaux en laboratoire, même si leur sort n’est pas enviable. Deux à quatre millions d’animaux sont concernés en les animaux d’élevage, nous sommes sur de tout autres échelles. Déjà de par leur nombre. Trois millions d’animaux sont tués chaque jour en France pour notre consommation de viande, d’œufs et de lait, soit 1 milliard par an. Mais aussi de par les conditions qu’ils subissent et le peu de protection dont ils bénéficient. Un grand nombre de ces animaux vivent dans des systèmes d’élevage intensif, dans lesquels ils peuvent ne jamais voir la lumière du jour, passent une grande partie de leur existence en cage et souffrent de graves atteintes à leurs besoins perdu peu à peu conscience, en France, du sort réservé aux animaux d’élevage ?Dès le XIXe siècle, la souffrance animale dans l’élevage devient peu à peu cachée. Les abattoirs sont réinstallés en dehors des villes. Il y a aussi la loi Grammont, votée en 1850. C’est la première loi importante en matière de protection animale dans notre système juridique moderne. Mais elle n’aura pour périmètre effectif que les violences faites en public, avec l’idée de protéger la sensibilité humaine et non réellement celle des animaux. Cette perte de contact avec les animaux d’élevage s’accélère encore après la Seconde Guerre mondiale. On tombe alors dans un processus d’industrialisation de la production de viande, dans lequel les animaux sont réduits à des biens intermédiaires. Nous faisons même de la sélection génétique des animaux d’élevage, pour qu’ils soient plus productifs ou grossissent plus vite. Et tout cela se fait derrière des murs que nous avons rarement, si ce n’est jamais, l’occasion de qui est le plus problématique le nombre d’animaux tués chaque année pour leur viande ou la façon dont ils sont élevés et abattus ?Les deux sont intrinsèquement liés. Nous avons aujourd’hui une telle demande en viande, en œufs, en laits, qu’on est obligé d’avoir un très grand nombre d’animaux d’élevage. Cela conduit à mettre en place des processus industriels dans lesquels il est impossible de traiter humainement chaque animal. C’est pourquoi la diminution de la consommation de viande est l’un des enjeux principaux. On enlève alors de la pression sur les systèmes d’élevage. Autrement dit, on permet d’élever moins d’animaux, d’en abattre moins, et donc, à chaque fois, de le faire baisse régulière de la consommation de viande en France [- 12 % en dix ans] est-elle le signe d’une prise de conscience croissante de la nécessité d’améliorer la condition des animaux d’élevage ?La proportion de végétariens et de véganes reste stable en France. Entre 2 et 3 %. Celle des flexitariens – ces personnes qui n’arrivent pas tout à fait à se passer de viande mais en réduisent fortement la consommation –, elle, est en forte croissance 39 % des Français et Françaises se définissent comme tels. L’essor du flexitarisme explique donc en grande partie la baisse de la consommation de viande en positif, mais ce mouvement, largement repris d’ailleurs par le marketing de l’industrie de la viande, a ses limites. Parce qu’il affirme vouloir réduire sa consommation de viande, le flexitarien se crée notamment un crédit moral vis-à -vis du reste de la population qui mange davantage de viande. Ce petit pas lui donne une bonne image de lui-même, ce qui légitimerait le reste de sa consommation de viande. On est dans un cas de licence moral », l’un des biais cognitifs qui explique ce paradoxe de la manière générale, miser seulement sur le fait que des individus se décident à baisser leur consommation de viande ne suffira pas à mettre un terme à l’exploitation animale telle que nous la connaissons aujourd’hui. On se heurtera très vite à un plafond. Il faut aussi des actions collectives, des politiques publiques les biais que vous que vous décrivez, il y a celui de l’ignorance sincère »… Est-elle encore possible quand des associations comme L214 publient très régulièrement des vidéos sur les souffrances infligées aux animaux dans des élevages ?Oui, cette ignorance sincère » marche encore en partie. Même s’il y a une prise de conscience indéniable de la souffrance animale dans les élevages, on ne sait pas encore toujours à quel point cela peut aller mal. Alors que je consacre mes journées à ce sujet, je découvre moi-même régulièrement de nouvelles formes de maltraitances. Surtout, on n’a pas conscience du nombre d’animaux qui sont dans des systèmes d’élevages d’intensifs. C’est le cas de 95 % des porcs par exemple, 80 % des poulets, 99 % des lapins…Dissonance cognitive, système 1/système2, réactance, l’apprentissage social… Vous listez de nombreux autres facteurs pouvant expliquer ce paradoxe de la viande. Peut-on les classer par importance ?Il est compliqué de les hiérarchiser. Sans doute que la dissonance cognitive joue un rôle important. On peut la définir comme le fait de rejeter l’information lorsqu’elle ne nous plaît pas ou remet en question nos habitudes. Typiquement lorsqu’on se dit que les conditions d’élevage ne doivent pas être aussi terribles qu’on a pu l’entendre. Mais tous les autres phénomènes jouent aussi un rôle à des moments réactance, par exemple, peut intervenir lorsque vous entendez un militant de la cause animale préconiser de manger moins de viande et que vous y voyez une menace à votre liberté, vous donnant l’envie de faire l’inverse. Autre situation vous êtes à un repas de famille où tout le monde mande de la viande… Vous allez faire de même sans vous poser de questions. On est dans l’apprentissage social. Ce sont aussi nos courses alimentaires que nous faisons en mode automatique. Nous mobilisons alors le système 1 de notre pensée, sans que ce dernier juge bon de convoquer le système 2, celui de la logique consciente, contrôlée, délibérée… La combinaison de tous ces phénomènes fait que beaucoup ont du mal à modifier leur consommation de de la Commission européenne à légiférer pour interdire l’élevage en cage dans l’UE pourrait-il permettre de faire un bond sur la condition animale ?Ce serait une mesure historique, avec un impact considérable. Les ONG évaluent à plus de 300 millions le nombre d’animaux qui passent, si ce n’est toute, du moins une partie importante de leur vie en cage, dans des élevages européens, au moment où nous nous parlons. Toutefois, le conditionnel reste de mise. Il faudra voir de quelle façon les discussions vont s’engager entre les Etats et comment cette proposition s’ France a déjà tout fait pour sortir le bien-être animal de la négociation autour la future PAC, et il faut s’attendre à ce qu’elle pèse de tout son poids contre cette proposition. L’État est très loin aujourd’hui de jouer le rôle qu’il pourrait avoir. Le poids colossal des lobbies et des intérêts financiers de l’industrie de la viande y est pour beaucoup. Il ne s’est ainsi pratiquement rien passé pendant le quinquennat sur ce sujet. La proposition de loi du député Cédric Villani, qui visait la fin progressive des élevages intensifs et en cages, n'a pas été mise au vote à l'Assemblée nationale. Celle de la sénatrice Esther Benbassa, sur l’élevage éthique, a été rejetée par le Sénat. Quant à la proposition de loi de la majorité présidentielle sur la maltraitance animale, tous les amendements concernant l’élevage ont été rejetés au motif qu’ils étaient hors sujet. L’exception est l'interdiction de l'élevage de visons, mais qui ne représentent qu’une part très faible des animaux tués tous les ans, et qui a été actée surtout dans le but de prévenir des annonces de Julien Denormandie [sur les poussins et les porcelets], dimanche, pourraient constituer une avancée notable. Mais il faudra être attentif à l’application, qui devrait être progressive à partir de 2022, surtout en ce qui concerne les moyens mis en place pour les fillières et l’âge des embryons pour les œufs auquel on détermine le sexe des substituts végétaux et la viande de culture sont-ils la solution la plus prometteuse pour en finir avec l’exploitation animale en élevage ?Depuis des années, on nous recommande de manger moins gras, moins salé, moins sucré. Pourtant, nous continuons à fréquenter assidûment les fast-foods. Au bout d’un moment, on peut se dire que l’enjeu est de travailler à ce que la restauration rapide propose une alimentation plus améliorer le bien-être des animaux d’élevage, c’est un peu la même chose. On peut agir soit sur la demande, soit sur l’offre. On essaie depuis longtemps d’agir sur le premier volet, avec l’impression d’atteindre un plafond, comme en témoigne la proportion stable du nombre de végétariens et de végans. L’essor des simili-carné [des produits à base de protéines végétales dont l’aspect, le parfum, la texture et la saveur sont très proches de la viande] et de la viande cultivée [développée en laboratoire à partir de cellules souches] permet de travailler sur l’offre. La promesse est que les consommateurs n’aient plus tant à changer leurs habitudes, puisqu’ils pourront désormais s’orienter vers ses substituts qui leur procurent les mêmes plaisirs gustatifs, mais sans engendrer de souffrance animale. Commenttuer un crabe. Placez le crabe vivant dans suffisamment d'eau douce pour couvrir et laisser pendant environ 30 minutes. Le crabe sera essentiellement noyer car il ne peut pas survivre en eau douce. Cela ne veut pas la méthode la plus humaine de tuer le crabe; cependant, il est la méthode la moins invasive. Tourner le crabe sur le dos. Elever ses poulets de chair à la maison, outre la possibilité que cela représente de s’alimenter sainement, est aussi une leçon de vie. En effet, il s’agit de fournir une alimentation saine et variée aux animaux mais aussi d’envisager, plus tard, l’abattage de ceux que nous aurons élevés. Différents stades de la croissance de nos coqs Où se procurer les poulets ? Plusieurs possibilités s’offrent à nous, dans l’ordre de nos préférences laisser faire la nature et récupérer les poussins élevés par nos poules cela n’a pas fonctionné… pas d’éclosion… placer nos oeufs fécondés dans une couveuse nous n’avons pas le matériel… acheter des poussins de quelques jours cela fait l’objet d’une autre expérience, acheter de petits poulets et les faire grandir c’est ce que nous allons vous expliquer ici. Idéalement, il faut sélectionner des poulets destinés à l’engraissement. Nous avons choisi des poulets de la variété HYBRO. Il s’agit de la race généralement utilisée par les grands éleveurs en raison de la croissance rapide et de la production importante de viande. Achat de poulets de race Hybro sur le marché Nous avons acheté nos poulets sur le marché dominical de Charleroi. Ils étaient suffisamment résistants pour être placés, selon la météo, à l’extérieur. Un abri couvert reste indispensable pour la nuit, pour les protéger de la pluie et du renard… Où élever ses coqs ? Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas spécialement un grand terrain pour élever ses quelques volailles. Il faut cependant toujours veiller à leur offrir de bonnes conditions de vie. Nous ne disposons que d’un terrain de 11 ares. Nous avons aménagé un enclos fixe de 6 m sur 5 m. Les poulets passent la nuit à l’abri dans le poulailler Il est réservé pour les poules et les poulets partagent le poulailler 1,5 m carré pour la nuit ou les journées pluvieuses. L’enclos contient également 6 clapiers à lapin en béton. Poulets Hybro dans un enclos mobile Nous avons construit plusieurs enclos mobiles à la fois pour les lapins et les volailles. Nous les déplaçons, plusieurs fois par jour, sur la pelouse. Cela permet aux animaux de se déplacer et de profiter constamment de la verdure. Comment nourrir les poulets ? C’est sans conteste la question cruciale. Si l’on désire élever ses volailles c’est probablement pour manger plus sainement et respecter les animaux. La recommandation principale est de toujours veiller à garder à leur disposition permanente de l’eau fraîche et propre. Ils seront nourris matin et soir. Si au départ de l’élevage, des récipients quelconques peuvent être utilisés, ils seront avantageusement remplacés par une mangeoire adaptée et un diffuseur continu pour l’eau. Ceci évite le gaspillage et le retournement des bacs. Ces poulets ont été alimentés avec de la farine d’engraissement spécifique. Cependant, nous avons constaté qu’elle contenait du Soja OGM. Farine poulet artisanal… mais avec soja OGM Farine poulets de chair Bio – Aveve Cela ne correspond pas à nos valeurs et nous avons décidé de trouver une alternative … Nous utiliserons dorénavant une farine bio. Nous avons testé la farine pour poulets de chair proposée par Aveve No 82. Cela aura bien entendu un impact sur le prix de reviens des poulets la farine OGM coûte 0,54 euro/kg tandis que la farine bio est vendue 0,865 euro/kg. Nos remarques à propos de la variété Hybro. La croissance des coqs Hybro est rapide Cette variété Hybro a certainement l’avantage de la croissance rapide mais nous avons constaté que ces poulets consomment peu de verdure et restent fidèles à une alimentation constituée de farines qu’ils préfèrent d’ailleurs aux grains. Ils restent souvent allongés sur le sol, il est donc impératif que celui-ci soit propre. Nous déplaçons l’enclos plusieurs fois par jour car leurs déjections sont importantes et il faut éviter qu’ils ne s’y allongent. Quelle est la production de viande ? Les poulets sont prêts à être découpés Nous avons acheté 5 poulets le 25-05-2014 et les avons abattus le 28-06-2014, après environ un mois d’engraissement. Voici les poids des poulets vidés et nettoyés 2,970 kg 3 kg 3,9 kg 3 kg 3,380 kg abats gésiers, foies et coeurs 685 gr. soit au total 16,25 kg pour les 5 poulets. Les coqs sont emballés avant congélation Les poulets sont découpés en deux puis emballés en vue d’être congelés. La date d’abattage est renseignée sur chaque sachet. Combien cela coûte-il ? Nous avons acheté les 5 poulets pour 20 euros. Ils ont consommé environ 2 sacs de farine de 25 kg à 13 euros le sac. La dépense globale est de 46 euros pour les 5 poulets. Le prix de reviens au kilo est donc de 46 euros / 16,25 kg = 2,83 euro/kg en utilisant la farine bio il sera de 3,89 euro/kg Nous n’avons pas comptabilisé le temps passé car nous le faisons par plaisir lors de notre temps libre et pour nos besoins personnels. Les frais de construction des enclos sont réduits, nous utilisons du matériel recyclé et nous les conservons plusieurs années. Toutes les séquences de l’élevage des poulets dans une série de vidéos Nous développons une série de vidéos sur l’élevage du poussin de A à Z. Les vidéos sont accessibles dans cet article. Certains ont une autre conception pour nourrir le monde et s’enrichir… mais nous pouvons choisir ! Vous pouvez laisser vos coordonnées dans la colonne de droite pour être informé de nos prochains articles. Pouravoir travaillé en clinique vétérinaire, je confirme, ça brûle les voies respiratoires--> agonie dans la souffrance :/ Chloroforme, éther, etc font parti des méthodes considérées comme contraire à l'éthique, et déconseillées aussi bien en terme d'efficacité que de douleur pour l'animal. Chaque année en France, 100 millions de poules sont tuées après une année passée à pondre. Les poussins mâles ont encore moins de chances, ils sont tués dès le premier jour de leur vie. Avec Poulehouse, actuellement en crowfunding, Fabien, Élodie et Sébastien affirment avoir trouvé l’idée pour commercialiser des œufs n’impliquant aucune souffrance animale». Mais ce projet est-il réellement bon pour les animaux? Face à face entre le co-créateur de Poulehouse et Marion de l’association Vegan Impact. Fabien, co-créateur de PouleHouse Enclencher une prise de conscience» Il n’est pas utile de tuer des poules ou des poussins pour produire des œufs. Avec notre projet, nous ouvrons ainsi un débat aussi bien dans la filière de l’œuf qu’avec les vegans abolitionnistes. Nous sommes encore loin d’une prise de conscience généralisée du problème posé par la souffrance animale dans notre pays. La consommation d’œuf est très importante, plus de 98% des Français en mangent. Elle provoque le décès prématuré de 100 millions de poules et de poussins chaque année. Le consommateur détient la clef du changement, à condition de lui proposer une alternative. Chez Poulehouse, nous signons un accord avec des éleveurs bio dont les poules ne sont pas épointées. Au moment de la reforme, nous récupérons les poules et les faisons vivre dans notre refuge. Ces éleveurs sont plus rémunérés afin que cette transition leur soit favorable. Nous commercialiserons ensuite ces œufs à un prix plus élevé 1€ l’œuf afin d’intégrer tous les coûts associés à notre modèle et assumer la fin de vie des poules. Sur place, nous créerons un lieu pédagogique où chacun pourra venir voir comment les poules sont traitées et même découvrir les capacités cognitives et sociales étonnantes de cet animal. Nous voulons favoriser la recherche sur le sexage in ovo qui nous semble une bonne solution ne couver que les œufs qui donneront des poussins femelles et ne pas faire venir à la vie des poussins mâles pour les tuer aussitôt. Nous comprenons la vision abolitionniste, mais en 2017, il faut proposer au consommateur un œuf qui ne tue pas de poules et enclencher une prise de conscience et un changement sur ce marché. Marion, militante pour Vegan Impact Aucune garantie de l’absence de souffrance animale» Tout d’abord, nous saluons la volonté de rendre des filières industrielles plus éthiques, et de supprimer la mort programmée et prématurée des animaux d’élevage. Pour autant, nous sommes contre la promotion d’un projet tel que Poulehouse. Car si vouloir prolonger la vie des poules pondeuses et éviter le broyage des poussins mâles vivants est une bonne initiative, quid de la production de ces oeufs? L’élevage certifié bio que propose Poulehouse ne garantit absolument pas l’absence de souffrance animale. Il ne garantit d’ailleurs même pas le respect de la condition de ces animaux. Rappelons que l’étiquetage 0 ou 1 FR implique seulement que les poules ne vivent pas en cage, ont un espace un peu plus grand, voient la lumière du jour et ont un accès à l’extérieur. Ainsi, pour nous, elles restent toujours trop concentrées, ce qui impliquera dans tous les cas l’épointage, c’est à dire que les becs ne pourront qu’être coupés pour éviter qu’elles ne se blessent entre elles. Nous ajoutons que l’accès à l’extérieur se résume souvent à un terrain nu, sans herbe ni arbre. Il en est de même pour le sexage in ovo qu’évoque Poulehouse. Tuer le poussin dans l’oeuf, s’il permet de diminuer les souffrances des mâles, ne sensibilise pas du tout les éleveurs ou le public à l’absurdité de telles pratiques. Qui est l’Homme pour décider de la vie ou de la mort d’un autre être vivant? Et pour son plaisir gustatif en plus? La consommation d’oeufs est inutile pour être en bonne santé et il existe de multiples alternatives pour les remplacer au quotidien dans nos plats, nos gâteaux ou nos sauces. Soulager la conscience des éleveurs en reprenant les poules qu’ils considèrent périmées» n’est pas une solution pour l’éthique animale et la préservation de l’environnement. CategoriesNon classé Cédric GarroféJournaliste et fondateur de Vegemag, il s'intéresse à la cause animale depuis près de 15 ans. Il a remporté le Prix Suva des Médias en 2018 et un Online Journalism Awards en 2017 avec la rédaction du média Le Temps». Toutesces taches peuvent être facilitées par des abreuvoirs et mangeoires automatiques qui ne se remplissent qu’une à deux fois par semaine. Le poulailler : Le poulailler n’a pas besoin d’être grand : 1 m² pour 4 poules suffit. Vous devrez y aménager un perchoir solide (les poules dorment systématiquement en hauteur) et un pondoir
Ilapparaît par exemple que mettre un ovin sur le dos pour le saigner permet de diminuer sa souffrance. Sur Youtube il y a une video en Mongolie où des bergers ont une manière étonnante (et c'est rien de le dire âmes un peu sensibles s'abstenir) de tuer un mouton Et le plus étonnant c'est que visiblement le mouton ne souffre pas.
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