Braquage à l’espagnoleRachetée par Netflix en décembre dernier, la série La Casa de papel est à l’origine une production Antena 3 chaîne publique espagnole d’Alex Pina. Déjà responsable de plusieurs autres shows tels que Vis a Vis et Los hombres de Paco, Pina n’avait cependant jusque là jamais connu une renommée aussi importante. En effet, non seulement La Casa de papel fut un succès lors de sa première diffusion en Espagne, mais elle est aussi rapidement devenue un petit phénomène télévisuelle grâce à son acquisition par Netflix et sa machine marketing qui retravaille pour l’occasion la durée des épisodes en scindant les deux parties originales en deux saisons de respectivement treize et neuf épisodes chacune correspondant mieux aux attentes du public étranger. Déjà assurée d’avoir une troisième saison cette fois entièrement financée par Netflix, qu’est-ce qui rend La Casa de Papel si addictive ?Avant de disséquer cette première saison, posons d’abord son postulat de départ une équipe de huit braqueurs s’empare de la Fabrique Nationale de la monnaie pour y imprimer la coquette somme de milliards d’euros et ainsi l’emporter avec elle. Son meilleur atout ? Le Professeur, le cerveau derrière cette opération osée qui opère depuis l’extérieur de la Fabrique et qui a lui même recruté cette équipe soi-disant triée sur le volet. De là, évidemment, toutes sortes d’embûches vont venir épicer cette affaire tout de même affreusement banale. Outre cette base complètement dénuée d’originalité on ne compte plus le nombre de films portant sur un braquage présenté comme parfait…, La Casa de papel mise sur un suspense à toute épreuve et des cliffhangers à n’en plus finir. Problème, la série se plante de façon rouge et noir…Pour expliquer cet échec artistique, il faut d’abord s’intéresser au genre auquel appartient La Casa de Papel. On pense évidemment au film de braquage — de Heat à Ocean’s Eleven en passant par Inside Man — mais l’on réalise bien vite que La Casa lorgne vers tout autre chose pour ratisser le plus large possible. Sous ses allures de thriller, La Casa de Papel dissimule en réalité un arrière-goût de soap de basse qualité dès que l’on y regarde d’un peu trop près. Les personnages principaux, bien davantage que des braqueurs surdoués on reviendra sur cette affirmation, s’avèrent avant tout des êtres aux rapports sentimentaux en pagaille et qui paraissent surtout tout à fait déplacés dans un tel contexte. Entre les émois de Rio et Tokyo, les sempiternelles allusions à la timidité touchante du Professeur, la relation père-fils ultra-cliché entre Moscou et Denver…jusqu’à la pseudo-relation homosexuelle putassière entre Helsinki et Oslo N’ayez pas peur de tous ces noms de villes, ce n’est qu’une astuce scénaristique pour faire croire que le show est original en renommant ses personnages qui deviennent ainsi aisément identifiables pour le grand public. Alors que l’on pense arriver devant une série exposant le plan parfait d’un génie du crime, on se retrouve avec un braquage prétexte pour toute une série d’atermoiements sentimentaux tous plus grotesques les uns que les autres…et surtout totalement inutiles à ce qui devrait être l’intrigue principale, à savoir le braquage otages ? On s’en fouuuutttt !!!Second élément qui vient couler le show, le braquage lui-même. Lorsque l’on n’a pas de talent pour la narration, il faut savoir faire autrement. Une chose qu’Alex Pina sait pertinemment, accordons-lui au moins ce mérite. Ainsi, il martèle à tout va et de multiples façons que le plan est génial merci la voix-off de Tokyo, cache-misère d’un dispositif narratif insipide et surtout que Le Professeur est un génie. Problème, de par les interminables sous-intrigues sentimentales qui rallongent abusivement cette première saison mais également par le nombre hallucinant de facilités scénaristiques que comptent les treize épisodes, on réalise vite que le plan est peut-être génial à l’origine mais que les braqueurs sont tous des demeurés profonds et, par ricochet, que Le Professeur est loin d’être un génie. C’est tout de même l’histoire d’un mec qui va sélectionner une équipe composée des meilleurs malfaiteurs de son pays et qui galère pendant une saison entière à réparer les différentes conneries commises par ces “meilleurs” malfaiteurs de toute l’Espagne. On est plus proche de l’équipe scientifique d’un Prométheus capable de se perdre dans une grotte et de caresser des bestioles inconnues que de la perfection narrative et réaliste d’un Inside Man. Cependant, ce défaut sert en fait de moteur pour entretenir le suspense tout en permettant des deus ex machina abusifs où, une fois sur deux, l’autoproclamé génial Professeur avait tout un concours “Qui c’est qui joue le plus mal ?”On en arrive à l’élément le plus étrange de La Casa de Papel, c’est-à-dire sa propension au suspense pour le suspense. En reprenant quasiment les mêmes tics de mise en scène que la série Prison Break en plus de faire du Professeur un simili-Scofield avec des éclats musicaux qui dicte le sentiment du spectateur, la série abuse de séquences à suspense pour masquer la pauvreté de ses éléments narratifs. Alex Pina, pour occuper le spectateur qui pourrait finir par se poser des questions sur pourquoi des braqueurs dansent à 6 dans une même pièce et qu’il n’y en a que deux pour surveiller plus de trente otages !!, multiplie les éléments de suspense jusqu’à en devenir risible. Il y a tellement de suspense par épisode dans La Casa de Papel qu’on finit par se demander si l’on ne va pas nous mettre une séquence tendue à l’allumage de la cafetière du Professeur Aura-t-il du café ou pas ce matin ? musique tonitruante !.En étirant son intrigue comme un mauvais chewing-gum et en multipliant les imbécillités scénaristiques il faut une sacrée suspension d’incrédubilité pour accepter tout ce qu’il se passe là-dedans, La Casa de papel épuise littéralement. Non seulement la série prend ouvertement son public pour des imbéciles mais elle se permet en plus de délivrer un message anti-avortement répugnant au cours de l’épisode 3 et 9, en total décalage avec l’intrigue principale. On tente pourtant d’expliquer les innombrables incohérences du show par l’imbécilité des braqueurs ou des flics ou des otages…voir les trois…mais rien n’y fait, La Casa de Papel se révèle juste bonne à jeter à la poubelle, percluse de personnages caricaturaux et mal a quand même une saison 3 ! Olé !Putassière, incohérente, racoleuse, mal interprétée, puante par moment et totalement dénuée d’originalité, La Casa de papel est une escroquerie de haut vol qui cache sa misère narrative par un surplus de soap bas de gamme et de suspense pour caniches. Tant qu’à faire, allez voir Inside Man pour comprendre à quel point Alex Pina n’invente rien et, pire, déforme tout. Un 2/10Meilleur épisode 13 parce que c’est terminé
LaCasa de Papel, la série à suspens d’Antena 3 a réuni 4 millions de téléspectateurs dès son premier épisode.Un début prometteur pour ce nouveau pari de la Chaîne privée sur laquelle nous vous livrons nos impressions Antena 3 a l’habitude de nous surprendre et nous régaler avec ses fictions. La cinquième et dernière saison de la série espagnole La Maison de papier La casa de papel vient d’arriver sur Netflix. La Maison de papier saison 5Les membres de la bande sont retranchés dans la Banque d’Espagne depuis plus de 100 heures. Ils ont réussi à sauver Lisbonne, mais un nouveau drame les touche quand ils perdent l’un des leurs. Le Professeur a été capturé par Sierra mais, pour la première fois, il n’a pas de plan pour s’échapper. Et c’est justement au moment où rien de pire ne semble pouvoir arriver qu’un ennemi hors catégorie se présente l’armée. Le plus grand casse de l’histoire touche à sa fin pour mieux laisser la place à une véritable série met en vedette Úrsula Corberó, Itziar Ituño, Álvaro Morte, Paco Tous, Enrique Arce, Pedro Alonso, María Pedraza, Alba Flores, Miguel Herrán, Jaime Lorente, Esther Acebo, Darko Peric, et Kiti cinquième saison de la série légendaire La Maison de papier sera diffusée en deux volumes sur Netflix le 3 septembre et le 3 décembre 2021.Netflixa mis en ligne les cinq premiers épisodes de l’ultime saison de « La Casa de papel », la série addictive espagnole qui a popularisé les combinaisons rouges et les masques de Dalí.
MONEYHEIST: KOREA SAISON 1 LA CASA DE PAPEL CORÉE Teaser VOST (2022, Netflix) Yoo Ji-tae. BuzzBuzzNews. 0:30. Le teaser de La Casa de Papel : Corée qui dévoile la date de sortie . Purebreak PRBK. Ajoutées il y a 4 mois. 1:49. La bande-annonce de la partie 2 de la saison 5 de La Casa de Papel avec Jaime Lorente : l'acteur dévoile le visage de sa fille sur Instagram.Lauréatede l’Emmy Award 2018 de la meilleure série dramatique, “La Casa de Papel” est l’une des séries les plus visionnées sur la plateforme. Sa quatrième saison, sortie en avril Commentregarder gratuitement casa de papel saison 4. Cliquez ici ou tapez enseries.io. Cliquez sur casa de papel. cliquez sur casa de papel saison 4. Cliquez sur épisode