Envisite à Aurillac (Cantal), mercredi 20 juin, pour dédicacer son livre Les leçons du pouvoir (Stock), François Hollande a été étonné par la présence de nombreux jeunes. Il a pris
La raison et le réelCe cours sur la vérité vous aidera à préparer l'épreuve de philosophie du bac, quelle que soit votre filière L, ES, S. Au programme le scepticisme, le doute radical de Descartes et l'expérience du cogito... Notions liées Liste des notions Sujet possible Peut-on atteindre une vérité certaine ? Il semble que nous formulions fréquemment des vérités incontestables il fait beau aujourd’hui », quand le soleil brille et qu’aucun nuage n’est visible à l’horizon ; 3 X 3 = 9 » quand nous récitons nos tables de multiplication, ou encore quand nous nous bornons à constater un fait j’ai rencontré Jean hier », etc. Pourtant, est-ce réellement le cas ? Pouvons-nous réellement formuler des jugements dont la vérité ne fait aucun doute ? Le scepticisme est précisément une doctrine qui nie cela. Le Scepticisme la vérité est inatteignable Cette doctrine repose sur l’idée que l’ensemble de nos idées et concepts sont faux. Il devient alors inutile de les utiliser, et par conséquent de penser. Pyrrhon, le premier sceptique, résumait cela ainsi aucune chose n’est plus ceci que cela. Lorsqu’on comprend cela, on arrête de formuler des opinions sur les choses c’est la fameuse suspension de jugement sceptique épochè. Etonnamment, on atteint alors une forme de bonheur on devient impassible, serein, puisque ce qui nous trouble et nous rend malheureux, ce sont certains jugements. Si l’on juge que la mort est un mal par exemple, on est angoissé à l’idée de mourir. Mais si l’on ne fait plus aucun jugement, plus aucune cause de trouble ne vient nous affecter. Pourquoi les sceptiques doutent-ils que l’on puisse atteindre une vérité certaine ? Ils se basent sur un ensemble d’arguments appelés tropes sceptiques. Voici certains d’entre eux. -le désaccord des sages aucune vérité n’est admise comme certaine par l’ensemble des systèmes philosophiques. Aristote contredit Platon, le stoïcisme contredit l’épicurisme, et aucune idée ne fait l’objet d’un consensus. -la relativité des moeurs les peuples adoptent différentes règles de vie et aucune règle ne fait l’objet d’un consensus universel. Ce qui semble cruel et interdit dans un pays sera toléré, voire encouragé dans un autre. Une idée que Pascal qui n’est pas un sceptique résume des dizaines de siècles plus tard ainsi Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. -les erreurs des sens nos organes des sens n’ont pas exactement la même constitution donc chacun voit et entend différemment des autres. Surtout nos sens nous trompent un bâton plongé dans l’eau paraît brisé, une tour carrée paraît ronde de loin, etc. -l’inutilité de la démonstration si l’on propose un argument pour fonder une idée, il faudra prouver cet argument par un autre argument, qui lui-même devra être prouvé, etc. On est donc confronté à une régression à l’infini, puisqu’il faudra toujours une démonstration pour fonder la démonstration antérieure, ce qui rend inutile toute argumentation. Pyrrhon, le premier sceptique, menait une vie en accord avec ses principes. Il partait au hasard puisque rien ne lui prouve qu’il vaut mieux être ici que là, marchait au-devant des précipices puisque rien ne lui prouve que la mort est un mal, heureusement retenu par ses disciples. Un jour il s’enfuit devant un chien, et moqué par ses disciples, répondit qu’ il est difficile de dépouiller l’homme de fond en comble de ses jugements. On le voit les arguments sceptiques pour montrer qu’on ne peut atteindre une vérité certaine sont nombreux. Néanmoins, n’est-il pas possible de trouver une vérité certaine, qui résiste aux arguments sceptiques ? C’est là le pari que relève Descartes. Le cogito comme vérité indubitable Descartes Descartes dans ses Méditations métaphysiques cherche une vérité certaine. Remettant en cause l’enseignement qu’il a reçu, il concède aux sceptiques que l’on peut remettre en question la plupart des idées considérées à tort comme certaines par le sens commun. On ne peut par exemple se fier au témoignage des sens. Reprenant les exemples du bâton brisé et de la tour, il remarque qu’il est de la prudence de ne se jamais fier entièrement à ceux qui nous ont une fois trompé. Les vérités mathématiques sont-elles certaines ? Peut-on douter que 2+3=5 ou que deux droites parallèles ne se coupent jamais ? Descartes fait observer que Dieu, dans sa toute-puissance, est en mesure de nous tromper sur ces points. Ou plutôt, puisque Dieu dans son infinie bonté ne peut être suspect d’un tel comportement on peut imaginer qu’un malin génie a assez de puissance pour nous faire croire à de telles idées, alors qu’elles sont fausses. Il faut donc partir de la pire des hypothèses, celle selon laquelle un malin génie, un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé […] emploie toute son industrie à me tromper toujours, et voir si même ainsi, il existe une vérité qui peut résister et être considérée comme certaine. C’est le cas. Si on part de l’idée sceptique que tout est douteux, alors il est certain que je doute de tout. Si je doute, je pense. Si je pense, je suis. Ainsi que Descartes le résume dans le Discours de la méthode Je pense donc je suis. C'est là la vérité certaine que nous cherchons, découverte au terme de l’expérience du cogito. Dans les Méditations métaphysiques, Descartes la formule ainsi Je suis, j’existe est nécessairement vraie toutes les fois que la prononce ou que je la conçois en mon esprit. Quel est ce Je » dont Descartes a prouvé l’existence ? Ce n’est pas une âme, ni un corps, la signification de ces termes est douteuse, mais simplement une chose qui pense ». Voici la seule chose certaine qu’on peut dire concernant la nature du sujet pensant. Or de cette première vérité indubitable, Descartes va déduire d’autres vérités, concernant le monde, ou Dieu. Par exemple, il va déduire l’existence de Dieu de la présence en nous de l’idée de Dieu. J’ai en moi l’idée de Dieu, donc il existe car ce n’est pas moi, être fini qui ai pu créer cette idée d’un être infini l’effet ne peut pas être supérieur à la cause. On le voit donc il existe des vérités certaines qui résistent au doute sceptique. Néanmoins on peut se demander s’il existe des vérités absolues, et si toute vérité n’est pas relative. 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Cordialement "Admettre la relativité des vérités conduit-il à renoncer à toute idée de vérité?" Bien distinguer les "vérités" relatives à telle ou telle époque et l'idée de vérité. Une idée c'est ce à quoi rien de sensible ne correspond, autant dire que c'est un idéal, une sorte de principe régulateur qui permet de repérer
Petit exercice de politique et de journalisme fiction, autour d’une crise humanitaire que chacun pourra imaginer. PARIS, 28 PLUVIÔSE APF – Au lendemain de la prise de Bukama par les rebelles du N24, le ministre français des Affaires étrangères a exprimé les doutes » de la France sur les décisions qu’il convient de prendre devant des exactions commises par les belligérants », se réservant la possibilité de dire la vérité ». Dominique Favédrine a annoncé que Paris n’était pas opposé à la convocation d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU demandée par l’Union africaine, affirmant toutefois que les citoyens » de la République démocratique du Conda avaient avant tout besoin de justice sociale et politique, pas d’un cadre juridique international pour justifier des morts supplémentaires ». Mais enfin, a-t-il nuancé, ce n’est là que mon opinion personnelle », vérifiant malgré tout que la presse écrite avait correctement reproduit ses propos. Pressé par les journalistes de répondre aux spéculations sur la position indécise de la France face à la chute de Bukama, au cours de laquelle des dizaines de civils auraient été tués, Dominique Favédrine a déclaré Nous avons des doutes », ajoutant que Paris, honnêtement, ne sait pas quoi faire en l’état actuel des choses. » Il s’est repris aussitôt en affirmant que les décisions qu’il convient de prendre devant des exactions commises par les belligérants » étaient en cours d’examen et que, le temps venu, la France se réserve le droit de dire la vérité, si c’est nécessaire ». Il a précisé qu’il avait demandé des recommandations à ses conseillers, mais qu’elles lui paraissaient toutes en l’état bonnes à faire cours à Sciences Po, pas à régler le problème ». Mais ils sont jeunes, a-t-il plaisanté toutefois, face à l’étonnement des journalistes. A cause des coupes budgétaires auxquelles nous sommes contraints, la plupart des rédacteurs du Quai d’Orsay sont des stagiaires. » Dire la vérité », a-t-il enfin précisé avant de s’engouffrer dans sa voiture, consisterait par exemple à rendre publics les rapports des services de renseignement sur les acteurs, les enjeux et les transactions cachés qui animent cette partie du monde. » Par ses déclarations, Dominique de Favédrine est venu confirmer que l’exécutif français avait renoncé à la doctrine du droit d’ingérence humanitaire » prôné depuis quelques années, tout en n’ayant pas encore adopté de nouvelle ligne politique. Cette annonce fait également suite à la lecture, par le président de la République, de plusieurs ouvrages sur les échecs cinglants de la gestion des crises politico-humanitaires depuis le début des années 90, lecture révélée le 13 pluviôse dernier par sa compagne sur son compte Twitter. Ces dernières semaines, Nicolas Hollande avait par ailleurs reçu plusieurs personnalités du monde des médias et de l’humanitaire, dans le but de préciser sa pensée sur la question », avait fait savoir son entourage. Il avait notamment discuté avec l’ancien président de Médecins globaux, Lionel Brauman, ainsi que le journaliste Johhny Louarn, directeur de la revue Globus. Rien n’avait filtré de ces conversations, qualifiées simplement de sympas » par le directeur de cabinet du chef de l’Etat, lequel avait, dans une interview à la chaîne d’information en différé Bfi-TV, ajouté La politique, c’est un métier », sans vouloir élaborer davantage. Interrogée par l’APF, l’Elysée s’est refusé à tout commentaire suite aux déclarations du ministre des Affaires étrangères. La présidence de la République a malgré tout fait savoir que les services de l’Etat étaient conscients de la confusion totale consécutive aux récentes réflexions du Président ». Si vous croyez que c’est facile », a conclu le porte-parole, avant de raccrocher. // END PARIS/28PLUV2012 Bio Derniers articles Léonard Vincent est journaliste, ancien responsable du bureau Afrique de RSF. Il est l’auteur du récit Les Erythréens » paru en janvier 2012 aux éditions Rivages.
Celapose un problème, on peut se demander s’il est nécessaire de renoncer à la vérité dès lors que l’on doute. Dans le cas où douter signifie être incertain, où renoncer est le fait de « se désister du droit qu’on a sur quelque chose », et où la vérité est immuable, oui, douter est équivalent au fait de renoncer à la vérité.
Résumé du document On peut nommer doute autant l'absence de certitude que l'attitude réfléchie, volontaire et critique devant ce qui se présente comme une vérité afin de l'examiner et d'en mettre à l'épreuve le bien fondé; en tous les cas, il va s'agir de suspendre son jugement. La vérité quand à elle est adequatio rei et intellectus » selon saint thomas d'Aquin, une correspondance parfaite entre l'esprit qui connait et ce qui est à connaitre. Sommaire I. Ainsi et dans un premier temps, le doute et la v?rit? semble ?tre antith?tiques II. Nous disposons d?un ensemble de connaissances pour lesquels on ne cherche pas n?cessairement ? les interroger pour en mesurer la validit? III. Si le doute ne signifie pas renoncement ? la v?rit? mais son n?cessaire passage, il ne faudrait pas si vite penser que la partie est gagn?e Extraits [...] Le doute peut ne pas être un renoncement à la vérité. Comme absence et suspension de toutes nos certitudes, il devient en même temps attitude choisie et murie en vue d'une mise à plat de l'ensemble de nos savoirs. Le doute devient une méthode d'investigation et permet au philosophe de s'intéresser à la vérité sous toutes ses formes Vérité des sens, vérité physique, vérité mathématique, existentielle douter est l'étape Nécessaire de tout cheminement vers une connaissance vraie, c'est-à-dire indubitable puisque fondée, interrogée. [...] [...] Douter, est-ce renoncer à la vérité ? On peut nommer doute autant l'absence de certitude que l'attitude réfléchie, volontaire et critique devant ce qui se présente comme une vérité afin de l'examiner et d'en mettre à l'épreuve le bien fondé ; en tous les cas, il va s'agir de suspendre son jugement. La vérité quand à elle est adequatio rei et intellectus selon saint thomas d'Aquin, une correspondance parfaite entre l'esprit qui connait et ce qui est à connaitre. Ainsi et dans un premier temps, le doute et la vérité semble être antithétiques. [...] [...] Bien au contraire est reprendre blaise Pascal dans l'esprit de géométrie et de l'art de persuader, les mathématiques sont édifiées sur un socle ou ne reposent que des évidences inscrites dans des axiomes, des postulats rendant infaillibles les démonstrations. C'est l'absence de doute qui fait des mathématiques le modèle de l'accès à la vérité. Pourtant, ne peut-il être utile et au nom de la connaissance de remettre en question ce que l'on a pensé vrai jusque là. Une fois dans notre vie, ainsi que nous y invite René Descartes, faisons-en à la démarche. [...] [...] Et comment, en effet, le contester ? Tous les hommes disposent des mêmes sens leur offrant les perceptions du monde dans lequel ils vivent mais est-ce à dire que le monde, en soi, est tel que ce que nous en percevons ? Emmanuel Kant expose dans la Critique de la Raison Pure tout le cheminement de la connaissance pour nous faire comprendre que nos connaissances ne sont que relatives à nous-mêmes. L'entendement dispose d'outils, de catégories grâce auxquels nous ordonnons le monde et le comprenons mais cette compréhension quoique taxée de vérité ne fait que conforter l'idée selon laquelle nous nommons vrai ce qui, en réalité, nous apparaît être tel. [...] [...] L'entendement est borné à des phénomènes. La réalité ne semble pas limitée à ce que nous en percevons et ce que nous en comprenons ; ce qui explique les progrès, les crises aussi des disciplines les moins contestées telles que les sciences physiques et les mathématiques. Ainsi, de douter peut au moins être une méthode pour accéder à la vérité et au plus la lucidité devant laquelle nous devons nous incliner. La vérité, toute relative n'en demeure pas moins effective même si comme absolue elle ne demeure qu'un horizon indépassable. [...]
Lavérité est que le nom de Dieu figure des milliers de fois dans les vieux manuscrits de la Bible. Par conséquent, Jéhovah veut que vous connaissiez son nom et que vous l’utilisiez. En quelque sorte, il se sert de la Bible pour se présenter à vous. 15.
Temps de lec­ture 11 minutesSi on insiste tant sur l’exigence de véri­té, c’est parce qu’elle est, simul­ta­né­ment, la condi­tion pra­tique d’une vie par­ta­gée – se parlerait-on encore si tout ce que nous disons était erro­né, ou men­son­ger ? – et la valeur selon laquelle on éva­lue tout énon­cé, tout juge­ment. Ainsi, renon­cer à la véri­té, ce serait renon­cer à la vie com­mune et faire perdre à la parole tout son sens, ne plus tenir parole, comme on dit. Ce serait renon­cer à connaître quoi que ce soit. Pourtant, il y a des formes d’attachement à la véri­té qui sont, aussi, encom­brantes et trom­peuses. Après tout, est-on si sûr que ceux qui refusent obs­ti­né­ment de renon­cer à ce qu’ils appellent véri­té », ne sont pas, en fait, fer­me­ment agrip­pés à une erreur ? Et qu’est ce qui nous dit que la véri­té soit bien la valeur, le mètre éta­lon de tout pro­pos comme elle pré­tend être ? Un doute semble demeu­rer sur tout juge­ment, qui empêche de col­ler l’étiquette cer­ti­fié vrai » sur les énon­cés, nous lais­sant indé­fi­ni­ment en sus­pens, éloi­gnés d’une véri­té qui se refu­se­rait à nous, à laquelle dès lors il fau­drait bien renon­cer. Alors, peut-on renon­cer à la véri­té ? On voit que la ques­tion se pose à de mul­tiples échelles. Tout d’abord, il s’agit d’établir s’il est sim­ple­ment pos­sible de le faire, et quelle forme peut prendre un tel renon­ce­ment. Ensuite, il fau­dra se deman­der si se détour­ner ainsi de la véri­té est légi­time. Enfin nous nous deman­de­rons s’il est néces­saire de le faire, et ce, para­doxa­le­ment, pour sau­ver la pos­si­bi­li­té de che­mi­ner vers la liberté. This content is for mem­bers only. Et si vous chan­giez d’air ? Read more articles

Douterserait abandonner la vérité. Le scepticisme, est une doctrine selon laquelle la raison humaine ne peut pas trouver de réponses sûres concernant les questions philosophiques et les énigmes de l’univers, la vérité est une science inexacte.

La vérité, ça crève les yeux, et puis ça sort de la bouche des enfants. Celui qui aime la vérité sait la reconnaître. Il n’y a que la vérité qui blesse. Tout finit toujours par se savoir, et la vérité triomphe à la fin ! De ces enfantillages vous ne croyez pas un mot. Vous savez bien que c’est plus compliqué que ça. Quand les proverbes ou les grands auteurs parlent de la vérité et essaient de livrer une parole sage à son sujet ils sont souvent moins bons que quand ils écrivent sur l’erreur. Il faut dire qu’on parle mieux de ce qu’on connaît. Mais malgré tout, on aspire à la vérité. C’est humain. Mais parce qu’on ne va jamais très loin en suivant une idée fixe, les gens qui cherchent la vérité causent des problèmes quand ils affirment l’avoir trouvée et qu’ils refusent d’en démordre. La vérité d’une idée ne se reconnait pas à la force de conviction de qui la défend. Non seulement il n’y a pas de force intrinsèque des idées vraies, mais en plus la vérité souffre d’un désavantage terrible elle n’est pas toujours crédible — C’est trop beau pour être vrai !—, quand la désinformation, elle, habilement menée, sait se faire plus vraie que nature. Et vous touchez du doigt le dilemme d’une chronique dont le titre est la vérité ». Si pour faire accepter la vérité, il faut la rendre présentable, aimable, souhaitable, accommodante, on la perd en route. Et si ce que je vous dis vous parle, résonne avec ce que vous pensiez déjà, renforce ce que votre intuition vous chuchote… Alors comment savoir si vous n’êtes pas la victime d’une manipulation, d’une indolore séduction ? Après tout, les gens prêtent sans se faire prier l’oreille aux mensonges, s’ils flattent leurs instincts. Il y aurait donc des choses indécidables, des vérités inconnaissables. Cela va nous forcer à l’humilité dans nos tentatives d’explication du monde. Il va falloir renoncer à la prétention de détenir une vérité et opter pour la prudence maximale et la vérification perpétuelle de ce que nous croyons savoir. Devant l’effort colossal que cela implique, on comprend l’attrait du dogme, beaucoup plus reposant. Le monde autour de nous est là. Qu’on le veuille ou non. Ce que je peux apprendre de ce monde, chacun doit pouvoir le savoir aussi bien que moi. Et même dans l’hypothèse –crédible– où le monde serait trop complexe pour que nous le comprenions vraiment, nous pouvons malgré tout construire une représentation approximative de la réalité et nous mettre d’accord sur ses mérites comparés à d’autres représentations moins fidèles. En conséquence, la forme de vérité » à laquelle nous avons accès n’est sans doute pas complètement objective, mais elle est au moins transsubjective. Et nous avons donc les moyens de partager nos connaissances. C’est absolument renversant qu’une espèce de gros primate bipède soit capable d’un tel exploit ! N’est-il pas charitable de lui pardonner de se croire détenteur de réponses définitives ? Or donc la vérité est appelée à changer, comme une immense photographie toujours exposée à la lumière pour que se révèlent de nouveaux détails, lesquels, de temps en temps, changent le sens de la scène que l’on observe. Le plus sage est de continuer à l’observer. L’équipe Acermendax – Thomas C Durand Maxime Ginolin – Musiques Générations Films – Jeremy Guerdat – Thousand Faces Studio Pause Cafein – Studio 51 – Plateau de tournage broadcast – ASTEC Cedoute est la conclusion de leur recherche. Après avoir cherché à acquérir le savoir, le sceptique admet qu’il est impossible de parvenir à des conclusions certaines. Son attitude sera donc désormais celle du doute. La démarche du sceptique est bien une tentative qui aboutit à un renoncement. Le doute fait suite à un échec de la connaissance. Hier, nous avons parlé du fait de faire confiance à Dieu. Aujourd’hui, j’aimerais que nous puissions prendre chacun, personnellement du temps pour identifier les mensonges que nous croyons à propos de Dieu. C’est un exercice libérateur qui remet Dieu à Sa vraie place dans nos cœurs. Il est le Dieu tout puissant et c’est également Un père qui aime Ses enfants. Vous vous demandez pourquoi vous devez faire un tel exercice ? Parce-que ça vous permet d’identifier et de refuser les mensonges de l’ennemi ! Lorsque Dieu nous parle, Ses réponses nous parviennent avec nos propres filtres. En d’autres mots, nous recevons les conseils ou les recommandations de Dieu à travers ce qu’il y a dans notre cœur. S’il y a de la peur, des doutes, de mauvaises croyances sur la nature de Dieu, nous risquons d’interpréter de façon erronée ce qui a été dit. Et ceci est valable lorsque Dieu nous a parlé directement dans notre moment de prière, ou lorsque nous recevons une prophétie d’une autre personne. L’état de votre coeur vous aide à entendre la voix de Dieu et à comprendre Sa volonté. J’aimerais vous inviter à faire cet exercice simple notez tout ce que vous pensez au fond de votre cœur sur Dieu. Vous devez être honnête dans cet exercice, car pour des chrétiens, il est parfois difficile d’admettre qu’ils ont cru des mensonges de l’ennemi sur Dieu. Demandez à Dieu de vous libérer des pensées mensongères et d’enlever de votre coeur toute barrière qui vous empêche de vous approcher librement de Lui. N’oubliez pas que vous êtes Son enfant et que Dieu vous aime de manière inconditionnelle. Dans son livre “Le libérateur” de Neal Anderson propose un exercice de délivrance puissant. Il faut énumérer chaque mensonge et le remplace par la vérité de la manière suivante – Je renonce au mensonge qui prétend que Dieu Mon Père est distant et indifférent. – J’accepte avec joie la vérité qui affirme que Dieu Mon Père est proche et concerné Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée ;Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n’est pas sur ma langue, Que déjà, ô Éternel ! tu la connais entièrement. Tu m’entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi. Psaumes 139 – Je renonce au mensonge qui prétend que Dieu Mon Père est sévère et exigeant. – J’accepte avec joie la vérité qui affirme que Dieu Mon Père est accueillant et rempli de joie et d’amour. L’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il gardera le silence dans son amour ; Il aura pour toi des transports d’allégresse. Sophonie – Je renonce au mensonge qui prétend que Dieu Mon Père est soucieux de supprimer tous les bons côtés de la vie. – J’accepte avec joie la vérité qui affirme que Dieu Mon Père est digne de confiance et désireux de me donner une vie abondante, Sa volonté est bonne, agréable et parfaite Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ; Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande ! Lamentation 3 Constituez votre propre liste et chaque fois, trouvez dans la Bible la réponse de Dieu à ce mensonge et à cette peur en vous. Faites-le autant de fois que possible et laisser votre coeur s’imprégner de l’amour de Dieu pour vous. Notre prière du jour se base sur le verset suivant Il l’a trouvé dans une contrée déserte, Dans une solitude aux effroyables hurlements ; Il l’a entouré, il en a pris soin, Il l’a gardé comme la prunelle de son oeil, Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes. » Deutéronome 32 Mon Père céleste, je sais que je suis la prunelle de Tes yeux. Je te remercie pour la liberté que Tu me donnes de marcher par la foi et non par la peur. Dans Le Nom puissant de Jésus. Amen publiqueen montrant qu’il n’y avait aucune vérité en matière de justice, ce qui interdisait tout jugement. Derrière la péripétie se cache une tendance profonde de la pensée humaine, dont le scepticisme antique est sans doute le meilleur exemple, qui consiste à remettre en question la vérité, du simple fait que le doute puisse s’introduire dans n’importe quelle pensée. ÉnoncéLa recherche de la vérité peut-elle se passer du doute ? © 2000-2022, rue des écoles
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Douterest-ce renoncer à la vérité ? Dissertation bac 2018 corrigée, Pondichéry séries technologiques Le doute éloigne-t-il de la vérité ? Pondichéry techno . Publié par Dubrevetaubac à 06:41. Aucun commentaire: Enregistrer un commentaire. Article plus récent Article plus ancien Accueil. Inscription à : Publier les commentaires (Atom) Forum

Le nihilisme est une théorie philosophique qui affirme l'absurdité de la vie, l’inexistence de la morale et de la vérité. On associe souvent, à tort, comme des corollaires, le pessimisme et le scepticisme au nihilisme. Car le vrai nihilisme consiste à ne croire en rien, à ne croire en aucune positivité. C’est Nietzsche qui a le premier pointé le nihilisme comme l’ennemi des civilisations modernes, l’accusant des ruiner les fondements de la morale. Histoire du nihilisme Nihilisme » vient du latin nihil, rien, ce qui n'existe pas. Le terme fait son apparition chez Tourgueniev chez lequel le nihilisme est utilisé pour décrire le scientisme brut. Ce terme apparaît en Russie fin 19è, et est connoté politiquement, associé à un mouvement révolutionnaire qui a rejeté l'autorité de l'État, de l’Église et de la famille. Bakounine, le penseur anarchiste, a déclaré la passion pour la destruction est aussi une passion créative! ». L’anarchisme est nihiliste car il refuse que l’autorité ait sa source dans la religion et l’Etat. Prônant une éthique de la subversion, le mouvement a fini par faire l’apologie du terrorisme politique. Avant le 19è siècle, le nihilisme prend ses racines dans le scepticisme antique. Parce qu'ils refusent la certitude, les sceptiques dénoncent les vérités aussi bien que les opinions. D’un point de vue épistémologique, le scepticisme conduit au nihilisme, à l’absence de possibilité de la vérité. Stirner est un des premiers philosophes nihilistes. Pour Stirner, la réalisation de la liberté individuelle est la seule loi, et l'Etat, qui met en péril la liberté, doit être détruit. Nietzsche et le nihilisme Pour la morale de Nietzsche, il n'y a pas d'ordre objectif dans le monde, sauf celui que nous lui donnons. Pour lui, le nihilisme demande un rejet radical de toutes les valeurs et de tout sens Le nihilisme est non seulement la croyance que tout mérite de périr, mais qu’il faut détruire ». Cette destruction du sens est une force destructrice dans l'histoire, source de la plus grande crise de l'humanité et du déclin de la culture européenne.

\n \n douter est ce renoncer à la vérité
Quicommence à douter semble ne plus pouvoir s’arrêter, et ainsi désespérer de posséder un jour la vérité. Selon les sceptiques en effet, nos sens sont peu fiables, et nul n’est assuré que son impression subjective lui permet d’inférer une qualité réelle de l’objet. Nos raisonnements eux-mêmes posent problème : tout doit
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2 Douter serait alors un désir un manque éprouvé ouvrir le champ d'une recherche de la vérité et en ce sens, en doutant on aurait pas renoncé à la vérité mais on aurait commencé à la chercher Vous pouvez utiliser Platon, le soleil la ligne la caverne en insistant sur l'éducation comme conversion. Par exemple: ===>Il est possible

IntroductionDouter, c'est d'abord être dans une incertitude telle qu'elle nous fait hésiter sur le parti à prendre ou l'opinion à adopter. Quand je doute, je ne sais que faire ni que penser, en sorte que mon jugement se trouve comme suspendu. Tout le temps que dure le doute en effet, ma volonté ne parvient pas à se décider tant que je ne renonce à aucune des alternatives qui s'offrent à moi, c'est en fait à l'acte même de juger que je renonce. Car enfin, juger, c'est affirmer ou nier, ce qui implique que ma volonté sorte de l'embarras du choix, tranche et se décide. Mais c'est précisément lorsque je veux m'assurer de bien choisir, c'est-à-dire de ne pas me tromper, que le doute s'empare de moi et me paralyse je retiens mon jugement tant que me font défaut les informations nécessaires ou les raisons me permettant de décider. En ce sens donc, celui qui doute redoute par-dessus tout l'erreur et aspire à être dans le vrai, et c'est précisément parce qu'il ignore ce qu'il en est, en vérité, qu'il se met à douter. Le doute alors, loin de nous faire renoncer à la vérité, serait au contraire un passage obligé pour celui qui, comme le disait Descartes, refuse de se décider pour de faibles raisons ».Cependant, lorsqu'un doute me saisit, je me trouve bien dans une situation telle que ce que je tenais pour vrai se trouve ébranlé ; il est alors possible que je doive y renoncer, c'est-à-dire accepter de m'en défaire. Mais renoncer à ce que je tenais pour vrai, est-ce renoncer à la vérité en elle-même ? Quand le doute s'installe en mon esprit, ne suis-je pas précisément en mesure de réformer ma pensée et de me défaire de mon erreur éventuelle, progressant ainsi vers la vérité ? C'est ici que le doute acquiert sa valeur proprement philosophique. D'une hésitation embarrassée dictée par la prudence, d'une incertitude subie qui attend de pouvoir se décider, le doute est en mesure de devenir non plus passif et indésirable, mais actif et volontaire, lorsque je décide d'examiner mes croyances – de les remettre en doute, étape douloureuse s'il en fut, mais nécessaire à qui du moins recherche la vérité. Il ne s'agit plus ici de refuser de trancher sans raisons suffisantes, mais d'examiner les raisons pour lesquelles habituellement nous tranchons, c'est-à-dire douter de ce dont, dans le cours ordinaire de la vie » pour reprendre une autre expression cartésienne, nous ne doutons justement décidant alors d'abandonner mes vérités et de les mettre en doute, il semblerait que, loin de cesser de prétendre au vrai, j'emprunte le seul chemin qui me permette de l'atteindre avec assurance ; mais encore faut-il que la vérité ne m'apparaisse pas comme un vain mot, et l'accès à cette dernière comme une impossibilité si le doute est en effet appelé à se prolonger, c'est à la vérité elle-même que je devrai alors renoncer – faire du doute non plus une étape, mais un état destiné à demeurer le nôtre, c'est de fait poser qu'il faudra se passer de la vérité elle-même, et réputer par avance vaine sa recherche. Lorsqu'en effet le doute s'installe et perdure, lorsqu'il m'amène non pas à peser mon jugement et à examiner la validité de mes raisons, mais à renoncer à tout jugement, n'est-ce pas à la vérité elle-même qu'il renonce ?I. Le doute comme chemin jusqu'au vraiDans ce que Husserl nommait notre attitude naturelle », nous cherchons toujours à lever le doute s'il nous arrive de douter de quelque chose ou de quelqu'un, si tel propos peut parfois nous sembler douteux ou telle attitude suspecte, alors nous nous employons à mettre un terme à notre hésitation en trouvant des raisons de trancher. Dans notre vie quotidienne, le doute nous est par conséquent imposé comme de l'extérieur, il ouvre dans nos certitudes une faille qu'il s'agit de résorber au plus vite le monde de l'attitude naturelle est en fait un monde d'où tout doute doit être exclu, un monde où si nous subissons parfois les affres de l'incertitude, ce n'est jamais de nous-mêmes, de nos opinions et de nos jugements que nous doutons. Notre mouvement premier, par conséquent, c'est justement de ne pas remettre en doute ce que nous-mêmes tenons pour vrai ce pourquoi, d'abord et le plus souvent, ce sont des préjugés qui nous tiennent lieu de raisons, lesquels sont à vrai dire d'autant plus douteux que nous n'en doutons pas. Ainsi, il ne viendrait à l'idée de personne de se demander si nos certitudes naturelles » sont bel et bien fondées le monde est tel que je le perçois et tel que je le pense, sans qu'il faille m'interroger davantage sur les fondements de cette belle certitude, que Husserl nomme la thèse du monde ». Le monde extérieur existe, et il est en soi ce qu'il est pour moi cette thèse a l'évidence de ce qui va de soi, et dont nul ne songerait à douter, à moins d'être un qu'est-ce qui vient justifier cette conviction subjective ? Après tout, et comme le montrait Descartes, il se pourrait fort bien que ce monde même, et tout ce qu'il renferme, ne soit que le produit d'un songe bien lié », et qu'il n'ait pas plus de vérité que les illusions de mes songes. Rien ne m'assure qu'il existe bien quelque chose hors de moi, que ma pensée est conforme à un objet extérieur à elle ; et si j'en suis convaincu au point de ne jamais chercher à fonder cette conviction en raison, c'est nul doute parce que je suis moins préoccupé par la recherche de la vérité, que par la nécessité d'agir et d'œuvrer. Tel est le sens de la morale par provision » chez Descartes si rien ne m'assure que mes certitudes subjectives les plus fondamentales sont effectivement fondées, et si le plus souvent je ne m'en soucie guère et ne pense pas l'insuffisance de leurs fondements comme une objection propre à retenir mon attention, c'est parce que je suis d'abord tenu par l'urgence de l'action. À même la vie quotidienne, il n'est guère temps de suspendre notre jugement, de douter de tout dans l'espoir de dégager des fondations solides à l'édifice du savoir le temps de la vie quotidienne n'est pas le temps de la recherche de la vérité, lequel réclame de mettre un terme à notre pourtant au cœur même de cette existence quotidienne que le doute parfois nous saisit ce que j'aurais juré être vrai s'est révélé faux, j'ai fait une erreur grossière, je me suis lourdement trompé. Or, l'expérience de l'erreur n'est autre que celle de l'insuffisance de nos certitudes subjectives il ne suffit pas d'être convaincu pour être dans le vrai – en d'autres termes, la certitude subjective de la conviction n'est pas la certitude objective du savoir. Quand je me trompe, c'est l'erreur qui me semble vraie je ne me trompe qu'en étant certain de mon fait, sans quoi je me corrigerais de moi-même, en sorte que la plus simple erreur deviendrait impossible. Quand je me trompe autrement dit, je ne sais pas que je me trompe ; par conséquent, je puis me tromper bien plus souvent que je ne le crois, en sorte que mes convictions se trouvent frappées d'un indice de pourquoi le doute apparaît comme étant le geste philosophique primordial, par lequel nous nous mettons en quête de la vérité si d'habitude nous ne la cherchons guère, c'est parce que nous sommes convaincus de la déjà posséder ; mais lorsque cette conviction même s'avère douteuse, quand la validité de mes certitudes se trouve remise en cause, alors il me faut suspendre mon jugement le temps de trancher. Socrate est ainsi parfois comparé à un poisson-torpille, cette raie électrique dont la décharge plonge sa victime dans la torpeur et la sidération lors même que son interlocuteur est d'emblée persuadé de détenir la vérité, Socrate fait en quelques questions voler en éclats ses belles certitudes, et le laisse démuni. Ménon est certain de savoir ce qu'est la justice ; Lachès, ce général courageux, pense pouvoir facilement produire une définition du courage ; tous deux quitteront pourtant Socrate en ayant abandonné là leurs convictions. Si parfois le dialogue se poursuit jusqu'à l'obtention d'une définition valide, il arrive souvent qu'il se referme sans qu'une solution ait été trouvée à la question initiale sommé par l'autre de dire ce qu'est en vérité la justice, ou le courage, Socrate alors affirme n'en rien savoir ; mais mieux vaut savoir que l'on ne sait pas, que de croire savoir ce qu'en fait on ignore. C'est donc bien mal à propos que nous vivons difficilement l'épreuve du doute, en ceci qu'elle nous force à abandonner nos préjugés une telle perte est en soi un gain, car l'opinion infondée n'est pas seulement une erreur, un défaut de vérité, mais bien un obstacle qui nous dispense de sa recherche – ne peut chercher la vérité, que celui qui sait ne la point posséder Du doute sceptique à la solution kantienneNous comprenons alors pourquoi Descartes peut faire du doute l'instrument même de sa méthode remettre tout en doute jusqu'à trouver ce dont nul ne peut douter, voilà la seule solution pour qui cherche à donner un fondement indubitable au savoir. Le doute cartésien est donc aussi exagéré que provisoire il faut faire comme si l'ombre d'un doute suffisait à rendre un jugement faux, mais cette exagération même permet de dégager la certitude absolue du cogito, je pense, donc je suis ». Quand bien même toutes mes pensées seraient fausses, et fausses toutes mes certitudes, celle-là demeurerait intacte pour se tromper, il faut penser, en sorte qu'il est indubitable que j'existe en tant que chose qui pense. Cette certitude première va nous permettre, selon Descartes, de rebâtir l'édifice du savoir sur des fondements certains le doute, en détruisant nos convictions subjectives, nous permet de dégager ce qui est véritablement indubitable. Le cogito devient alors le modèle même de la vérité, auquel nous pourrons comparer toutes nos autres idées celles qui seront aussi claires et distinctes que lui seront nécessairement comprenons également ce qui sépare le doute cartésien du doute sceptique pour les sceptiques précisément, le doute n'est pas l'instrument de la recherche de la vérité, il n'est pas une étape provisoire sur le chemin menant à la certitude, mais un état qui doit être maintenu tant que durera notre vie. J'existe, j'éprouve telle ou telle affection hors de cela, rien n'est certain, en sorte que c'est la vérité même qui doit être réputée définitivement hors de notre portée. On ne peut ni dire que la vérité existe, ni qu'elle n'existe pas, parce qu'on n'en peut rien dire du tout, voire parce qu'on ne peut rien dire du tout. Toute parole qui exprimerait autre chose qu'un état interne doit être suspendue, comme tout jugement portant sur autre chose qu'une sensation. Je peux bien dire que j'ai froid dans l'eau, mais non que cette eau est froide un autre la trouverait tiède, un pingouin la trouverait chaude. Les dix modes sceptiques, tels qu'ils sont exposés par Sextus Empiricus, sont destinés à produire une isosténie systématique des jugements toute proposition peut se voir opposer une proposition contraire tout aussi vraisemblable, en sorte que toute décision touchant la vérité doit être suspendue. Tout jugement est ainsi relatif à celui qui juge la porte est fermée pour le chien, mais ouverte pour le moustique qui n'est pas arrêté par si peu argument de la variété des animaux ; tel trouvera cette saveur douce, tel autre amère argument de la variété des individus. Tout jugement est également relatif à ce qui est jugé un grain de sable paraîtra rugueux au toucher, une poignée de sable semblera douce, etc. En conséquence, il est impossible d'énoncer quelque vérité absolue que ce faut-il faire du doute une épreuve provisoire, ou une suspension continue du jugement ? Il revient à Kant d'avoir renvoyé dos à dos les dogmatiques, pour qui la raison peut parvenir à la certitude en toute chose, et les sceptiques pour qui rien n'est jamais certain on est passé de trop de confiance accordée aux pouvoirs de la raison, à trop de défiance. En d'autres termes, si nos facultés de connaître ne peuvent pas tout démontrer, il serait faux d'affirmer qu'elles ne peuvent rien démontrer du tout. Pour connaître, en effet, il faut un contenu qui nous est fourni par l'intuition ou expérience sensible, et un concept qui nous vient de notre entendement ; lorsque les deux sont réunis, alors la connaissance est effectivement certaine. Cependant, cette conjonction heureuse n'est pas en soi toujours possible il existe des idées de notre pensée dont nous ne pouvons avoir aucune intuition. Ainsi, par exemple, nous avons bien un concept de Dieu, être éternel et ubiquitaire ; mais précisément, toute perception ne peut avoir lieu que dans le temps et dans l'espace. De là, il ressort que nous ne pouvons pas avoir une intuition sensible de Dieu notre concept de Dieu est destiné à demeurer vide à jamais, en sorte que si nous pouvons bien penser à un être divin, nous n'en pouvons rien connaître et ne pourrons jamais démontrer son existence pas plus, au reste, que son inexistence.Il n'y a de connaissance que dans les limites de l'expérience possible la connaissance peut bien être certaine, mais tout ne peut pas être connu, en sorte que les dogmatiques et les sceptiques ont tous également tort. Tout n'est pas douteux, mais nous ne pouvons acquérir sur toutes nos idées une certitude indubitable le savoir est réel, mais il est limité. ConclusionLors même que le doute sceptique nous conduisait à renoncer à la vérité elle-même et posait qu'il fallait bien nous en passer, l'idéalisme cartésien affirmait finalement que le doute n'était nécessaire que pour autant qu'il était provisoire une fois dégagé l'indubitable, c'est à la recherche de la vérité qu'il fallait passer. Kant nous a permis de renvoyer dos à dos, comme deux excès, ces deux attitudes le doute n'est pas une fin en soi, mais il ne saurait être considéré comme une simple étape sur le chemin de la certitude, parce que les objets qui outrepassent les limites de notre connaissance demeureront à jamais douteux. Comme le disait Husserl, le doute est le geste fondamental pour qui s'enquiert de vérité, précisément parce qu'il doit être maintenu tout au long de notre quête, dans une constante méfiance non pas vis-à-vis du monde, mais de soi-même ne rien accepter comme vrai qui ne soit effectivement démontré, se méfier de sa propre opinion comme possiblement infondée, voilà le premier pas indispensable à toute recherche de la vérité. Lemercredi 17 août, Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a invité son jeune auditoire francophone, réuni au Palladium-Haupthalle
Devoir de philosophie . Douter, est-ce renoncer à la vérité ? Dans l’usage courant le mot douter se rapporte à une interrogation, un manque de certitude ou une méfiance quant ? la sincérité de quelque chose ou quelqu’un. Le doute revient ? admettre qu’on ne sait pas. Le verbe renoncer se rattache à un abandon et un désistement. La vérité a ici un sens plus complexe. On peut la définir en disant que constat descriptif de la réalité. On viendra donc à se demander Le doute détruit-il la vérité ? On verra tout d’abor est destructeur puis chemin de la vérité. Dans certains cas la p g ité dogmatique -tre vue comme le . Par là on entend qu’elle est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse. Les premières personnes à qui on pense lorsque l’on évoque cela sont les fanatiques religieux. Quand on dit fanatisme, on évoque obstination, entêtement, croyance aveugle et acharnement sans limite. Le fanatisme nous rend sourd et compacte ce qui ne nous met dans une situation de renfermement par rapport à l’extérieur et surtout vis-à-vis aux vis, idées ou remarques. La vérité devient abstraite car seule la notre reste vrai. Cécrivain français du 19ème siècle Victor Hugo d dit » Rien n’égale la puissance de surdité volontaire des fanatismes. . par là l’écrivain appui le fait que les fanatiques ont une vision réduite de la vérité. En doutant de leurs idées religieuses tout est remit en question, voir détruit. La question a t-il un paradis où l’on va après la mort ? » peut engendrer une confusion considérable. Les croyants pourraient se poser des questions comme Pourquoi agir de telle ou telle façon si rien e nous attend après ?. La croyance religieuse repose sur une certitude qui est la sienne et qui pour fonctionner, ne doit pas être douter. Cautre forme de vérité dogmatique est la superstition. La superstition se définit comme un ensemble de croyances et de pratiques irrationnelles en contradiction avec l’ordre de la nature et la raison. C’est une relation inexplicable entre deux éléments qui ne sont pas logiques. Les gens réellement superstitieux sont rares. Par exemple le numéro treize est généralement considéré comme un chiffre porte-malheur. Bien que cette superstition est idiculisée par beaucoup de personnes, certaines personnes annulent tout rendez-vous un vendredi treize. Même ceux qui ne croient pas en de telles superstitions, ne sont pas surpris lorsque pleins de malheurs se produisent un vendredi treize. Cette superstition devient donc une vérité général incontestable qui n’a été en aucun cas démontré. La superstition religieuse existe aussi. Elle est en généra 2 OF s incontestable qui n’a été en aucun cas démontré. La superstition religieuse existe aussi. Elle est en général plus dangereuse » que celle de fait commun comme le chiffre treize. Si cette superstition est brisé » elle peut mené au malheur et au désespoir. Elle n’est elle aussi pas contestable. Le philosophe Kant dans son texte Les Maximes fondamentales de la raison accuse la superstition d’être un simple préjugé. Pour lui la superstition a renoncé ? faire un usage proprement rationnel de sa raison. Le philosophe conseil de ne pas s’enfermer dans sa logique qui n’est peut être pas la bonne. Dans les deux cas évoqués le doute de la vérité est dévastateur. Il détruit une vérité qui est dite incontestable h. De ce fait elle disparaît. Le doute n’est pas un renoncement à la vérité, c’est au contraire une façon de le chercher. Platon affirmait que l’origine de la philosophie est l’étonnement, c’est-à-dire cette attitude qui consiste à s’interroger, à ne pas se satisfaire des réponses toutes faites et des opinions. Le philosophe ne possède pas la vérité, il la recherche. Certains philosophes comme Socrate par exemple pense que la reconnaissance de sa propre ignorance est la condition pour trouver la vérité. Le doute permet de trouver la vérité lorsqu’on parle d’illusion par exemple. ne illusion est une pparence trompeuse, une perception fausse, un jugement erroné,… Le philosophe Platon parle de cell 3 OF s une perception fausse, un jugement erroné…. Le philosophe Platon parle de celle-ci dans le texte La République. Dans l’extrait du mythe de la caverne, Platon met en scène des prisonniers ligotés de tel sorte qu’il tourne le dos à la lumière et qu’ils ne voient que des ombres, sans savoir ce qu’elles sont. Ils sont par la suite libéré. Les prisonniers souffrent d’éblouissement, d’excès de lumière et de traumatisme. Finalement les sujets sont forcés e sortir physiquement et mentalement de la caverne. Une fois dehors ils s’habltuent à la lumière. Grace une la réflexion et au doute, ils se rendent compte de l’illusion dont ils ont étés victimes. Ces hommes étaient prisonniers des apparences car ils ne remettaient pas en doute ce qu’ils voyaient. Le doute relativement à la connaissance est alors défini comme le contraire de l’adhésion donné sans preuve à une idée, le doute est le recul nécessaire de la réflexion pour s’habituer à la lumière de la raison. Le doute progressif s’applique aux vérités scientifiques. Celles-ci e sont pas seulement provisoires, elles font l’objet d’un questionnement permanent dans le but de les remettre en question et de les tester. Les savants partent toujours du principe que leurs théories sont peut-être fausses et qu’ils doivent les renforcer en les soumettant à des nouvelles expériences ou en les exposant à d’autres théories concurrentes. De ce point de vue, la vérité ne peut 4 OF S expériences ou en les exposant à d’autres théories concurrentes. De ce point de vue, la vérité ne peut jamais être définitive au sens ou, si certaines théories sont considérées comme vraies car on a pas montré qu’elles étaient fausses, il n’en reste pas moins que le savoir absolu n’est pas atteint et que le progrès de la connaissance en général est susceptible d’aboutir a une remise en cause de que l’on considérait jusque là comme vrai. Selon Descartes l’idée devient vrais » lorsqu’elle est soumise ? l’examen du doute. A travers ce doute on décrypte un secret, on découvre une réalité caché. Quand une vérité est découverte elle prend son sens, sa puissance. Grace à ces deux cas on voit que le doute peut être la démarche de la vérité. Après avoir vue le caractère destructeur du doute sur la vérité et le contraire, son caractère progressif on peut en conclure que la vérité évoque une notion de dépassement. Son cote dogmatique ne s’applique qu’à une toute petite partie de la population, alors que le doute qui nous mène à la vérité nous concerne tous. Mais la vérité est surtout en mouvement. Les philosophes Bachelard et Hegel pense tous les deux que la vérité n’est ni définitive ni absolue. Elle a un caractère inépuisable , on peut toujours rajouter à celle-ci. Elle est rectifiable de façon permanente. S OF s
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